Dans le cadre du programme de français et d’histoire/géographie les élèves de 3ème ont participé à deux témoignages.
Lundi 8 février: Mme Héléna Aufray à raconter aux élèves sa vie à Moscou.
Vendredi 12 février: M. Christian Desseaux à raconter aux élèves sa déportation à Buchenwald
Vendredi 18 février : M. Christian Desseaux intervient dans notre classe de 3ème pour nous parler de
Témoignage bouleversant de 2H30 et qui vaut tous les cours d’histoire.
M. Desseaux est rentré dans la résistance à l’âge de 17 ans en 1942. En 1943, après une trahison dans son réseau, il est arrêtait par
Aujourd’hui à 84 ans, M. Desseaux intervient dans les collèges et lycées de France, raconte son histoire et la termine ainsi « Il est à espérer que les petits-enfants de tous les papys de ma génération soient unis par une amitié forte, mais cette fois pour la paix et la solidarité des peuples »
Il faut savoir gré à M. Christian Desseaux, déporté de
Lundi 8 février : Mme Aufray Héléna fait une intervention en classe dans le cadre de notre cours d’histoire sur
Née à Moscou, Mme Aufray nous fait part de ses souvenirs de petite fille à l’école puis de jeune fille au collège et au Lycée. Education rigoureuse, bercée entre les cours magistraux le matin et le sport ou les arts l’après-midi sans oublier les vacances enthousiastes dans les Kolkhozes.
« J’étais heureuse avec ce que j’avais. Je ne cherchais pas à savoir si à l’0uest on vivait mieux qu’à l’Est. On m’avait appris que mon pays était le meilleur…Mais nous faisions attention à nos paroles parfois »
Mme Aufray nous parle aussi de Mikhaïl Gorbatchev à la tête de l’URSS à partir de 1985 et se souvient des réformes radicales qu’il commence à engager afin de changer l’opinion négative de l’URSS dans le monde. Elle se souvient aussi de l’année 1991 où l’URSS se disloque.
« Les changements furent très rapides, nous avions du mal à comprendre, nous étions un peu perdus et nous avions peur … Moscou aujourd’hui c’est comme Paris, on trouve de tout. Lorsque j’étais adolescente nous ne trouvions pas de maquillage ni de Blue Jeans dans les magasins…Le soir, lorsque nous regardions le journal télévisé nous étions très étonnés de voir par exemple les français manifestaient dans les rues alors qu’ils ne semblaient pas souffrir ».